Club informatique. Amicale laïque Chalais

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jeudi 17 mars 2016

Je veux acheter un portable. Mais lequel ? --CC--


Dans un club informatique, une question est souvent posée : "Je veux acheter un portable. Que dois-je choisir ?"

La réponse est invariablement : "Pour quoi faire ?".

En effet le choix d'un portable dépend de l'utilisation à laquelle il est destiné. Pour vous aider dans ce choix, j'ai composé une échelle à 4 niveaux, qui n'engage que moi, qui ne précise aucune marque, mais donne un aperçu des composants principaux, constitutifs de chaque catégorie et justifiant les différences de prix.

Mais il faut savoir qu'en informatique, il n'y a pas de miracle : si l'on veut de la puissance, il faut en payer le prix, sauf si on a la chance de tomber sur une vente flash, ou une fin de série.

Voici donc ce schéma. Le niveau 500 euros est matérialisé par la flèche rouge. A ce prix, en cherchant bien, on peut avoir une des configurations suivantes, pour un 15 pouces :

-soit (par exemple) un proc Intel core i5 + 6 Go de Ram mais un chipset graphique intégré (sans mémoire dédiée) et un disque dur de 1 To

- soit (par exemple) un proc Intel core i5 + 4 Go de Ram avec en plus une carte vidéo avec mémoire dédiée (1 ou 2 Go) et un disque dur de 1 To

Ces 2 configurations sont satisfaisantes et se valent à peu près, car les 6 Go de Ram viennent compenser l'absence de mémoire vidéo.

Pour la configuration Core i5 + RAM 6 Go + HDD 1 To + carte vidéo avec mémoire dédiée, il faut être juste en dessous de 600 euros ou bien entre 600 et 700 euros. Cette configuration me semble idéale.

Dans la fourchette 400 euros - 500 euros, on trouve la configuration acceptable de base : Intel core i3 + 4 Go de Ram + 1 Hdd de 1 To qui permet de travailler confortablement

Avant tout, la configuration doit être équilibrée. Inutile d'avoir 8 Go de Ram et une carte vidéo avec 2 Go de mémoire dédiée, si le portable est animé par un processeur Céléron.

Et lorsque l'on achète, il faut anticiper : prévoir les actions que l'on ne fait pas encore mais pour lesquelles on est susceptible de craquer dans l'avenir : la vidéo est un exemple typique.

mardi 9 juin 2015

Une carte réalisée grâce à Géoportail --CC--

geoportail.jpg

Géoportail, c'est le portail des territoires français en ligne. Grâce à lui vous pouvez accéder à des photographies aériennes, des parcelles cadastrales, des cartes IGN, etc.



En quelques mots, voici comment vous pouvez éditer une carte, comportant les voies de communication et les noms de villes et villages. Je joins un exemple concret de carte IGN Géoportail avec des flèches explicatives en rouge.

Etapes à suivre :

Recherchez Géoportail sur internet et mettez-le en favoris (marque-pages)
Ouvrez le site Géoportail. Vous êtes à l'accueil.
Dans la barre, en haut à gauche de la carte, se trouve le cadre de recherche de lieu : remplissez le code postal et le nom de la commune. Cliquez sur Chercher
A droite, choisissez l'échelle (niveau d'échelle) .
Pédale gauche enfoncée, tirez la carte pour centrer l'endroit voulu.
Sur la gauche, se trouvent 3 colonnes latérales (suggestions, catalogue de données et Ma sélection de données). C'est là que se joue le choix.



Ouvrez la deuxième colonne (catalogue de données) par un clic sur le petit triangle du bas.
Développez la rubrique : "Données de base" et cochez "Dénominations géographiques". Les noms de villes, villages et lieux-dits apparaissent
Refermez la rubrique par un clic sur "Données de base"
Ouvrez la rubrique "Transport" et cochez "Routes, chemins et sentiers". Vous obtenez les voies de communication.
Fermez la colonne "Catalogue de données"
Ouvrez la colonne " Ma sélection de données" et vérifiez que les données désirées y figurent. Supprimez par la croix ce qui est inutile pour alléger la carte.
Fermez la colonne pour gagner de la place (triangle en bas)
Vous pouvez mettre en mode "plein écran" grâce aux 4 flèches montrées sur l'image jointe.

vendredi 31 janvier 2014

Comment j'ai voyagé sur un chargement de cannabis --CC--

Vers la fin des années 80, alors que je suis en cours dans une classe du collège de C., le Principal de cet établissement frappe à la porte et me dit :
"Tu dois te rendre à la Gendarmerie pour assurer la traduction de la garde à vue d'un ressortissant britannique habitant Y. Le traducteur officiel assermenté de la Justice est pris par ailleurs. C'est une réquisition. Je fais surveiller tes élèves".

Je quitte donc mon établissement et me rends à la Gendarmerie de C. Là, on m'explique en quoi consiste le travail : traduire avec précision toutes les questions du gendarme enquêteur, écouter la réponse du prévenu, Mr X, les traduire aux enquêteurs et s'assurer que le compte-rendu écrit qui en est fait est fidèle aux idées exprimées par le gardé à vue. On me précise que je suis tenu à l'obligation de réserve et que je ne dois pas divulguer ce qui est dit, c'est pourquoi je me contenterai ici de raconter comment se passe une garde à vue, sans donner aucun détail sur le fond de l'affaire, sauf le motif : culture illicite de cannabis, pour consommation personnelle ou pour commerce ?

A cette époque, la garde à vue à la française n'existait pas en Grande-Bretagne, où le prévenu était "kept in police custody" (gardé à disposition de la justice). D'ailleurs on disait en parlant de lui :"He's helping the police" (Il aide la police à établir la vérité).

La garde à vue commence le matin par une visite d'un docteur, qui attestera de l'état physique de Mr X. au début et à la fin de la journée.
La matinée se poursuit, avec son alternance de questions, réponses et traductions dans les deux sens. De nombreuses explications viennent s'ajouter aux traductions.
L'interrogatoire étant terminé, nous passons à la lecture et signature du procès-verbal écrit : lecture de chaque paragraphe par le gendarme, traduction, modifications éventuelles. Cet exercice demande une grande concentration, et il faut s'assurer que tout est bien clair. Chaque mot ayant son importance, il faut affiner les détails.
Vers midi, signature du procès-verbal. On m'apprend que l'après-midi sera consacré à la perquisition au domicile et visite de la plantation du prévenu. On me demande de me chausser de bottes.
Mr X. a droit à un plateau-repas et je pars déjeuner chez moi.

L'après-midi, nous partons en voiture de gendarmerie vers la commune de Y, où habite Mr X. La perquisition se déroule sans incident : je l'assiste en permanence et traduis systématiquement ses remarques, les questions des enquêteurs et ses réponses.
La deuxième partie de l'après-midi est plus champêtre : les gendarmes ont demandé l'assistance des pompiers de C., venus à plusieurs avec un camion tout-terrain. Nous nous rendons ensemble, gendarmes, prévenu, pompiers et traducteur, vers les bois proches, de type forêt de Double, avec pins, brandes, et ce que l'on appellerait en Saintongeais des "nauves" (vallons humides et insalubres). C'est justement dans ces petits vallons marécageux, disséminés parmi la végétation, qu'apparaissent les nombreux plants de cannabis. Il faut tous les arracher et en charger le camion des pompiers, sous le regard désolé de leur supposé planteur. mj.jpg
Nous devons maintenant revenir à la gendarmerie de C. Le prévenu monte avec les gendarmes : il n'y a plus rien à traduire. La cabine du camion de pompiers est complète : on m'invite à monter à l'arrière et je m'assieds sur le chargement de cannabis, dans l'odeur suave et enivrante de l'herbe juste arrachée.
Les pompiers me déposent près de la gendarmerie et se dirigent vers un terrain communal où ils vont incinérer leur chargement.
Je signe la fin de la garde à vue, et je rentre chez moi, d'où je peux observer une colonne de fumée qui monte vers le ciel.
L'affaire sera jugée quelques mois plus tard au tribunal d'Angoulême.

samedi 14 décembre 2013

Mandela, Obama et Ubuntu --CC--

Une question est souvent posée : Ubuntu, c'est quoi ?
Tout d'abord, Ubuntu est une distribution de Linux, un système d'exploitation chargé de gérer votre ordinateur, tout comme Windows (XP, Vista, Windows 7 ou 8).
Mais l'état d'esprit est tout autre. Alors que Microsoft s'est donné un objectif de rentabilité financière, Linux et en particulier Ubuntu s'appuient sur l'entraide, la gratuité, et sur la coopération des participants du monde entier à son amélioration.

Vous trouverez davantage d'explications : sur ce site-là ou bien sur le site officiel Ubuntu

Mandela.jpg Aujourd'hui, dimanche 15 décembre 2013, a lieu l'inhumation de Mandela en Afrique du Sud. A cette occasion nous pouvons parler modestement d'Ubuntu en nous basant sur l'excellent discours fait par Barack Obama lors de la cérémonie des obsèques de ce grand homme et qui en définit assez bien le concept. L'origine de ce mot provient des langues bantoues - plusieurs centaines de dialectes parlés en Afrique subsaharienne - et peut être associé à un célèbre proverbe zoulou : ''Un individu est un individu à cause des autres individus".

Reprenons les paroles de Desmond Tutu, prix Nobel de la paix en 1984 : "Quelqu'un d'Ubuntu est ouvert et disponible pour les autres (...) car il ou elle possède sa propre estime de soi, qui vient de la connaissance qu'il ou elle a d'appartenir à quelque chose de plus grand. Il se sent diminué quand les autres sont diminués ou humiliés, quand les autres sont torturés ou opprimés.''

obama-Mandela.jpg

Voici le passage du discours d'Obama qui traite de ce sujet (en anglais, puis traduit en français). Ecoutez-le, ne serait-ce que pour l'ovation faite au terme d'"Ubuntu".
Cliquez sur le triangle pour lancer l'audition du passage :

....Finally, Mandela understood the ties that bind the human spirit. There is a word in South Africa- Ubuntu - a word that captures Mandela's greatest gift: his recognition that we are all bound together in ways that can be invisible to the eye; that there is a oneness to humanity; that we achieve ourselves by sharing ourselves with others, and caring for those around us. We can never know how much of this sense was innate in him, or how much was shaped in a dark, solitary cell. But we remember the gestures, large and small - introducing his jailors as honored guests at his inauguration; taking the pitch in a Springbok uniform; turning his family's heartbreak into a call to confront HIV/AIDS - that revealed the depth of his empathy and understanding. He not only embodied Ubuntu; he taught millions to find that truth within themselves. It took a man like Madiba to free not just the prisoner, but the jailor as well; to show that you must trust others so that they may trust you; to teach that reconciliation is not a matter of ignoring a cruel past, but a means of confronting it with inclusion, generosity and truth. He changed laws, but he also changed hearts.

Et enfin, Mandela a compris les attaches qui lient l'esprit des hommes. Il existe un mot en Afrique du Sud -Ubuntu- qui traduit bien ce qu'est son plus grand don : la reconnaissance que nous sommes tous liés les uns aux autres de façon parfois invisible à l'oeil ; qu'il y a une unité à la condition humaine et que nous nous réalisons nous-même en partageant avec les autres et prenant soin de ceux qui nous entourent. Nous ne saurons jamais quelle part de ce sentiment était innée chez lui, et quelle part a été façonnée dans une cellule sombre et solitaire. Mais nous nous rappelons ses gestes, grands et petits – présentant ses geôliers en tant qu'invités d'honneur lors de sa cérémonie d'investiture, figurant aux côtés des Springboks vêtu de leur maillot, transformant la douleur de sa famille en un appel à lutter contre le sida – qui ont révélé la profondeur de son empathie et de sa compréhension. Non seulement il a incarné Ubuntu : il a appris à des millions de gens à trouver cette vérité en eux-mêmes. Il a fallu qu'un homme comme Madiba libère, non seulement le prisonnier, mais le geôlier aussi, pour montrer que vous devez faire confiance aux autres pour qu'ils aient confiance en vous ; pour enseigner que la réconciliation n'est pas le fait d'ignorer un passé cruel, mais un moyen de le regarder en face avec intégration, générosité et vérité. Il a changé les lois mais aussi les coeurs......

Rien à ajouter sur Ubuntu : tout est dit.

vendredi 5 juillet 2013

Arrêt intempestif de l'Explorateur Windows --CC--

Symptômes : Si vous possédez un portable ASUS, il se peut que votre système se fige lors de l'exécution d'un logiciel.

Si cette panne est aléatoire, vous pouvez la provoquer artificiellement en allant dans C:, puis dans le dossier Windows. Faites défiler les sous-dossiers de Windows. Cette simple action doit provoquer le blocage de votre système.




Cause : Asus pré-installe une application qui s'appelle "ASUS WebStorage". Son objectif est le stockage à distance de documents (cloud computing). Vérifiez si cette application est installée sur votre ordinateur.

Si oui, elle est certainement la cause du plantage de votre Explorateur Windows.




Remède : Allez dans Panneau de configuration/Programmes et fonctionnalités et désinstallez ASUS Web Storage. Le problème doit avoir disparu.

dimanche 26 août 2012

Devinette géographique facile --CC--

ile1.jpg ile2.jpg

Quel est le nom de ces deux îles, qui ont plusieurs particularités :
-elles n'appartiennent pas au même pays ;
-elles n'appartiennent pas au même continent ;
-elles ont été séparées pendant 44 ans par un rideau de glace ;
-depuis la petite, on peut voir l'avenir sur la grande ;
-elles ne sont pas à la même heure ;
-elles ne sont pas à la même date ;
-elles ont été récemment le lieu d'un évènement doublement symbolique.


Il s'agit des îles Diomède, situées dans le détroit de Bering, entre L'Alaska et la Russie. La petite Diomède, à l'est, fait partie de l'Alaska (continent américain) et n'est située qu'à 3 km de la Grande Diomède, qui fait elle partie de la Tchoukotka et est le point le plus oriental de la Russie (continent asiatique).
La ligne de changement de date passe entre les deux îles, à 1,5 km de chacune d'elle. Comme cette ligne se trouve entre les deux îles à portée de vue l'une de l'autre, on peut de l'Alaska (Petite Diomède) regarder « demain » en Russie (Grande Diomède).
La Petite Diomède a une superficie de 7,35 km2 et une hauteur maximale de 280 m. La Grande Diomède est presque quatre fois plus grande avec une superficie d'environ 29 km2.
Durant la Guerre froide (1945-1989), l’espace entre les deux îles constitua la frontière américano-soviétique, et fut qualifié de « rideau de glace ». En 1987, toutefois, la nageuse en eau libre Lynne Cox, de nationalité américaine, effectua la traversée, et fut félicitée conjointement par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev.
Le samedi 18 août 2012, le nageur français Philippe Croizon, amputé des quatre membres, accompagné d'Arnaud Chassery franchit à la nage les 2,5 kilomètres séparant les deux îles, parachevant ainsi son pari de relier à la nage les cinq continents.

jeudi 9 août 2012

Soleil, soleil --CC--

Peut-être avez-vous déjà remarqué, au cours de vos promenades, qu'un champ de tournesols ressemble à une société humaine : il y a toujours un individu pour dominer largement les autres, de la tête et des épaules. Parfois c'est une grosse tête, mais souvent aussi, une petite. soleil_1.jpg








Cette fois, ce sont des oiseaux facétieux qui ont fait de l'anthropomorphisme sans le savoir ! A moins (c'est probable) qu'un véritable être humain se soit amusé en passant !

soleil.jpg

dimanche 5 août 2012

coucou

me voici revenue de quelques lointains pays,

c'est pourquoi j'étais absente des blogs......................................, chers à notre  Claude

vais-je être pardonnée?? bises à tous et à bientot Sylvie

mardi 24 juillet 2012

Océan --CC--

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Cette image m'a été confiée par une amie, qui l'a prise sur la côte landaise. J'aime bien les liserons des sables et les oyats, présents un peu partout sur les cordons de dunes. Mais j'apprécie aussi ces lignes de fuite qui vont se rejoindre quelque part à droite, dans un endroit imaginaire, en dehors de l'écran, en mer ou sur la plage ....

jeudi 19 juillet 2012

Le cloud computing est-il dangereux ? utile ? --CC--

cloud-computing.jpgDepuis quelques temps déjà, les utilisateurs d'informatique parlent du "cloud computing". De quoi s'agit-il ? Est-il dangereux ou utile ?

Le cloud computing (ou informatique dans le nuage) consiste à stocker à distance sur de gros serveurs des données qui résidaient traditionnellement sur le disque dur local de l'utilisateur. Cette technologie, qui a des avantages, n'est pas aussi sans risques, que nous devons examiner.

Utilisez-vous déjà le stockage et la consultation à distance de données personnelles, autrement dit, le cloud computing ?

Pour la majorité d'entre vous, la réponse est oui. Voici quelques exemples :
- consultation de votre compte bancaire ;
- déclaration de vos revenus sur le site des impôts ;
- achats et paiements sur internet ;
- hébergement de photos et partage avec des amis sur internet (type Picasa) ;
- utilisation d'un webmail, type Gmail (courrier stocké à distance, ailleurs que sur votre PC personnel) ;
- utilisation des réseaux sociaux (type Facebook) ;
- utilisation d'un GPS ; etc...

Alors, vous n'utilisez pas le cloud computing ?

Les bienfaits de cloud computing
Ce stockage à distance permet de mettre à l'abri vos données qui se trouvent ainsi préservées d'un crash de disque dur local, d'un vol éventuel, d'un incendie destructeur. Autre avantage non négligeable, cette technique permet le télétravail à plusieurs sur des données partagées, accessibles depuis de nombreux points du globe. Ceci permet également d'alléger le pool de matériel local, qui peut se trouver réduit à une simple console. Le fonctionnement de ce terminal peut alors se contenter d'un disque dur léger, avec un système d'exploitation et une mémoire pour l'utilisation locale.

Les dangers potentiels
En premier lieu, on pense au danger de pertes de données, dues à des problèmes techniques ou logiciels. Malgré toutes les garanties avancées par les hébergeurs, on peut se poser des questions concernant les problèmes récents de certains fournisseurs d'accès. En effet, les serveurs ne sont pas localisés en un endroit, mais répartis en divers lieux de la planète, soumettant ainsi les hébergeurs à des quantités de législations nationales différentes.
Deuxième danger : les hackers. A la place de ce terme, employons plutôt celui de pirates du net, qui ont compris que les données sont plus fragiles lorsqu'elles se déplacent, ou sont stockées à distance, tout comme autrefois (et aussi de nos jours) les pirates agissaient sur mer lors du transport de marchandises. Les pirates peuvent nuire de trois façons différentes :
- ils peuvent voler vos données personnelles et s'en servir pour leur profit (identifiants, mots de passe etc...)
- ils peuvent détruire les données ;
- ils peuvent enfin bloquer l' accès à vos données personnelles, ce qui, dans le cas de stockage à distance, devient catastrophique.
Troisième danger : la rupture de connexion qui, si elle se prolonge peut être extrêmement préjudiciable, et nous savons tous que cela peut se produire.
Quatrième risque : L'organisation de la société et de son système politique. Le cloud computing peut menacer à terme la démocratie. L'internet d'aujourd'hui est porteur des valeurs de liberté, d'émancipation et de culture. Sa structure fortement décentralisée (serveurs répartis sur la planète) rend difficile son contrôle par un petit groupe. Lorsque toutes les données seront concentrées "dans le nuage" entre les mains d'hébergeurs qui pourront fusionner, se racheter et se rapprocher de groupes politiques ou d'états, qu'en sera-t-il alors de la liberté du citoyen et de ses données personnelles ?
Citons la phrase parue dans "The-Innovation.eu" : Le Cloud Computing n’est donc pas neutre. Toute innovation intègre une conception de la société dans laquelle elle émerge et peut par la suite agir sur la façon dont une société se conçoit, évolue, voire même entre dans une crise de transformation.

En conclusion, doit-on condamner la notion "d'informatique dans le nuage ?" Sans doute pas, car ce serait abandonner l'utilisation d'internet, avec laquelle elle est très liée, ayant progressivement fusionné avec elle. Mais sans doute doit-on en faire une utilisation raisonnable et raisonnée. Il vaut mieux utiliser cette technologie moderne comme une sauvegarde, plutôt que comme un stockage exclusif. Considérons-la également comme un bon outil de travail partagé ou bien de consultation partagée, et nous éviterons tous déboires à venir. Souhaitons également que dans le futur les serveurs soient localisés sur le sol national et les données rapatriées, afin d'être gérées par la législation du pays de l'utilisateur.

samedi 14 juillet 2012

Repas de fin d'année --CC--

La saison 2011-2012 du club informatique s'est terminée par un repas au restaurant Poirier de Bardenac. Une vingtaine de membres étaient présents pour mettre un point final à cette année de travail, qui a vu les deux groupes utiliser pour la première fois les 6 portables acquis par l'Amicale laïque. Juste avant le repas, une réunion bilan avait permis de tirer les conclusions des dix mois écoulés.

dimanche 12 décembre 2010

recherche JE

Quelle est cette plante ? La saison n'est sans doute pas propice à une identification !

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mercredi 26 mai 2010

Combat de reines --CC--

En 1985, nous participions au jumelage Chalais-France avec Chalais-Suisse. Ma femme et moi étions hébergés à Vercorin, charmant vieux village du Valais suisse surplombant la vallée du Rhône rive gauche avant que celui-ci ne traverse le lac Léman. Notre hôte, Maxy Devanthéry, était un passionné de ski extrême, de voitures rapides et aussi éleveur de vaches et fabricant de fromage. C'est à ce titre qu'il nous invita à assister à un combat de reines dans la petite ville d'Aproz.

aproz.JPG

Il faut savoir à ce sujet qu'un troupeau de vaches en pâturage libre en montagne a toujours une meneuse: la reine de l'alpage. Son pouvoir est incontesté, elle mène le groupe, mange la meilleure herbe non piétinée par ses compagnes, et elle paît toujours au-dessus du troupeau, sans qu'une autre ne puisse lui contester la place. Elle gagne cette position sociale lors d'affrontements individuels non sanglants, dans lesquels la force mais aussi la stratégie sont prépondérantes.

Reine.JPG




Donc, en ce Dimanche 26 mai 1985, nous nous rendons de bon matin à Aproz, un village du Valais suisse où va avoir lieu ce tournoi rassemblant les éleveurs de la région. C'est une zone d'alpages, en légère pente, où un espace de combat a été matérialisé avec des piquets et un ruban de couleur. De nombreuses vaches paissent dans le pré, certaines cherchant déjà querelle à leurs voisines. Une zone de pique-nique a été aménagée et des stands de boissons sont installés. Des tribunes sommaires vont permettre aux spectateurs de s'asseoir.
Le petit déjeuner est copieux et arrosé de "Fendant", le petit vin blanc sec local, produit sur les coteaux du Rhône. Les joueurs de cor des Alpes apportent un arrière-plan sonore (le cor des Alpes s'entend jusqu'à 7 km), complété par le tintement des cloches qui pendent au cou des vaches.
La matinée est consacrée à diverses éliminatoires, au cours desquelles les championnes doivent assurer leur qualification. Les deux protagonistes, un numéro peint sur le pelage, se font face et front contre front et cornes emmêlées, cherchent à se déstabiliser mutuellement. Leurs cornes ont été râpées en arrondi pour éviter les risques de blessures. Celle qui a la position haute va chercher à la conserver pour assurer l'avantage stratégique. Celle en contrebas va au contraire chercher à creuser le sol pour s'enraciner et abaisser son centre de gravité. Il y a celles qui attaquent sans cesse, très vindicatives, et celles qui attendent, se laissant même pousser pour fatiguer l'adversaire et profiter ensuite de la moindre faute ou du moindre faux-pas pour le mettre en fuite. La compétition s'achève lorsque l'une des deux combattantes refuse le combat, présentant son flanc à son adversaire et s'éloigne de la zone de combat. Celle qui n'a pas abandonné est déclarée vainqueur. Ce peut être la plus forte, mais aussi, et c'est souvent le cas, la plus rusée. Les propriétaires assistent de très près au combat, et un rabatteur est chargé de mettre les protagonistes en contact et d'éloigner les trublionnes.
Je n'ai pas vu de paris sur les vainqueurs éventuels, mais il existe une retombée financière énorme : la valeur prise par la reine du concours et par les veaux de sa lignée fait que ces jeux ne sont pas dépourvus d'intérêt.
Arrive ensuite le moment du déjeuner : charcuterie locale au programme, arrosée de "fendant", qui accompagnera chaque moment de la journée. Compte-tenu des quantités de vin blanc sec absorbé, je pensais que la fête allait se terminer très mal pour certains... Erreur ! le fendant est sans doute le seul vin blanc que l'on peut boire toute la journée sans être incommodé !
L'après-midi, les choses sérieuses commencent : la foule a grossi, le fendant produit son effet, seules les meilleures prétendantes restent en lice. Chaque combat est accompagné d'acclamations et d'encouragements. Les vaches creusent le sol et dégagent un nuage de poussière. Les clarines attachées à un large collier de cuir clouté font un tintamarre impressionnant. Les confrontations s'enchaînent : elles peuvent durer de quelques minutes à une demi-heure. Le jury note tous les résultats. Certaines bêtes veulent se mêler à la bagarre mais elles sont impitoyablement écartées. L'ambiance est festive, passionnée, mais on sent les propriétaires tendus, car ils aiment leurs bêtes et craignent pour elles une blessure toujours possible. Gagnantes et perdantes sont longuement caressées et félicitées.
La poussière dessèche la gorge et le seul vrai remède est le fendant !
La journée se termine sans effusion de sang. Vient ensuite la remise des prix : la reine de l'alpage est couronnée d'un collier de fleurs et a droit à une belle médaille.
Cette fête traditionnelle n'est que la reproduction en public de ce qui se joue naturellement lors de l'arrivée dans les pâturages au printemps.


Deux séquences vidéo viennent illustrer ce billet :
combat-reines2.wmv
combat-reines3.wmv
Un article récent d'un journal suisse qui parle du combat de reines 2010 à Aproz où la confrontation a failli ne pas se terminer.

dimanche 2 mai 2010

La couleuvre verte et jaune --CC--

Voici un bel exemplaire (environ 1,50 m) d'une couleuvre verte et jaune qui profitait des rayons de soleil de ce dimanche 2 mai, à quelques pas de notre maison. Elle a pris la pose pour la photo, puis est rentrée tranquillement dans une faille de rocher où elle a ses habitudes.couleuvre.JPG

La couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus) n'est pas dangereuse pour l'homme. Agressée, elle se dresse, siffle et peut même mordre mais sa morsure n'est pas venimeuse. Elle a la particularité de monter dans les buissons et sur les branches. Acculée à un danger, elle fait face, mais ensuite s'enfuit bruyamment dans les broussailles. Sinon, elle se glisse silencieusement dans l'herbe et on ne voit alors que sa queue, ce qui permet de l'identifier à coup sûr.

Elle se sert de cette longue queue effilée comme d'un fouet pour battre le sol, ce qui lui vaut les nombreuses dénominations locales : "fouet", "cinglant", "cingle", "cinglar", "cent yard",
Les accouplements sont très spectaculaires (voir photo qui n'est pas de moi, merci à son auteur !)
KONICA MINOLTA DIGITAL CAMERA
La femelle pond de 6 à 15 oeufs en juin-juillet sous des pierres ou dans de vieilles souches.De ces œufs blanchâtres, de petites couleuvres de 20 cm de long sortiront à l’automne.

mercredi 31 mars 2010

Sur Jean-Charles --Marie-Jo--

Jean-Charles est souvent venu dans le sud de saint Aulaye (24410) vers la Livardie pendant ses vacances. Il faisait partie de la famille de Geneviève Callerot qui a écrit trois livres qui sont des récits régionaux : les cinq filles du Grand Barrail, treize grains de maïs et quatre sons de cloche. La correction de ceux-ci était faite par la maman de Jean-Charles, le mari de Geneviève Callerot était peintre, mais tous deux vivaient de l'agriculture.

lundi 15 mars 2010

Jean Ferrat --CC--

Samedi dernier, 13 mars, un grand poète nous quittait. Je l'aimais bien car, en plus d'un immense artiste c'était un homme "vrai". Il avait quitté la vie parisienne, ses "people" et leur clinquant artificiel pour vivre en Ardèche, près des gens humbles. Il était apprécié et respecté de tous. Il avait une ligne de pensée et vivait en cohérence avec elle. Notre Président aurait pu lui rendre hommage avec ces quelques vers d'une de ses chansons : "Ma môme, elle joue pas les starlettes,
Elle met pas des lunettes
de soleil.
Elle pose pas pour des magazines....
"normal_ferrat.jpg

samedi 30 janvier 2010

Ecosia ? J.E

ecosia.jpgLe sommet de Copenhague s’est révélé bien décevant sur les objectifs à atteindre dans la lutte contre le réchauffement climatique. De nombreuses régions et grandes villes de par le monde ont décidé d’anticiper d’hypothétiques décisions des Chefs d’Etat. Il ne serait pas surprenant que ces derniers réagissent seulement sous la pression de l’opinion. Chacun, individu comme collectivité, peut à son modeste niveau avoir une démarche écologique et pas nécessairement contraignante. Voici une occasion pour internautes. Il m’a été récemment proposé de découvrir un moteur de recherche dont la philosophie est fondamentalement différente des autres moteurs ; il s’agit d’Ecosia. Ecosia dit consacrer la majeure partie de ses recettes publicitaires à la sauvegarde de la forêt tropicale, utiliser une électricité écologique et ne pas exploiter les données utilisateur à des fins commerciales. Le projet paraît séduisant. Les démarches « vertes » se multiplient mais ne sont cependant pas toutes vertueuses. Pour découvrir ce moteur de recherche, l’essayer, vous forger une opinion : http://www.ecosia.org/